Comme tout élève bien discipliné, il ne vous viendrait peut-être pas à l’idée que vous pourriez démarrer votre activité de praticien bien-être sans attendre, là, tout de suite ! Pourtant, un grand nombre d’actions sont possibles pour commencer à développer votre activité, et ce même si vous n’avez pas encore validé votre examen final.

Dans cet article, je vous donne le pas à pas pour démarrer votre activité sans attendre 🙂

Accueil » Faut-il attendre la fin de formation pour démarrer son activité dans le bien-être ?
démarrer son activité de naturopathe, sophrologue ou bien-être

Rencontrer son réseau de praticiens santé et bien-être

Comme tous les métiers faisant intervenir le relationnel, la naturopathie a besoin d’un réseau important pour soutenir son activité et alimenter le fameux « bouche à oreilles ».

Il s’agit de construire et d’entretenir sa réputation professionnelle. C’est travail de longue haleine, un trésor à entretenir tout au long de sa vie.

La puissance d’un réseau vous permettra d’avoir des recommandations de la part de vos amis, de vos clients, ainsi que de la part d’autres professionnels. Pour un client, rien ne vaut plus qu’un praticien recommandé par un référent en qui il a déjà confiance.

A ce jour, c’est d’autant plus vrai, car le contexte médiatique cherche à ternir la réputation de la naturopathie et d’autres métiers du bien-être.

Première étape : identifier les disciplines santé ou bien-être complémentaires

Je vous invite donc à réfléchir aux disciplines qui sont complémentaires avec votre activité (comme la psychologie, la sophrologie, l’ostéopathie, la kiné …) ou avec votre spécialité.

Par exemple si vous vous spécialisez dans l’accompagnement de la vie féminine, vous pouvez vous rapprocher des gynécologues, des sages femmes, des doulas, des associations comme EndoFrance, ou des structures comme Kiff’tonCycle. Vous pouvez également contacter des maisons de quartier ou des planning familiaux, des cours de pilate ou de yoga, de toutes les associations qui regroupent des femmes …

Deuxième étape : faire la liste des praticiens et prendre contact

Une fois que vous avez fait cette liste de disciplines complémentaires, faites la liste des praticiens et des structures qui exercent dans votre secteur d’installation, et allez rencontrer ces gens.

Ne vous y trompez pas, rien ne vaut une prise de contact physique. On ne se souvient pas d’un nom sur un papier. Par contre, on se souvient d’un visage avec lequel on a échangé, et encore plus de quelqu’un que l’on a rencontré. Si possible plusieurs fois.

Donc allez-y. Allez questionner ces praticiens. Demandez leur quelles sont leurs spécialités, leurs spécificités. Parlez leur de leur public, de leur approche. Essayez de comprendre sincèrement comment ils travaillent. Prenez des notes. Cela vous permettra de découvrir comment mutualiser vos efforts lorsque vous serez installé.

N’ayez aucun a priori. La majorité des gens sont heureux de parler d’eux, de leur métier et de ce qui les passionne.

Et si quelqu’un ne vous répond pas ? Ne perdez pas votre temps. Il y en a plein d’autres à rencontrer. Et qui sait ? Vous pourriez tomber à pic pour un projet ou une proposition de contrat.

Centre l'arc en ciel, médecines douces Grenoble

Comment j’ai trouvé mon cabinet, en étant au bon endroit, au bon moment

Lorsque je suis arrivée à Grenoble, je ne connaissais personne. Mon premier réflexe a été d’aller repérer les centres de médecine douce pour déterminer quel quartier serait propice à une installation. J’ai poussé la porte du centre l’Arc-en-Ciel au harsard, pour voir l’intérieur des lieux. J’en suis ressortie 1h plus tard avec un contrat de location, une clé, ainsi que de quoi démarrer mon activité, le tout sans investir dans le moindre matériel ! Je n’étais pas encore certifiée. Je n’avais pas encore de SIRET. Mais j’avais rencontré la personne qui allait m’aider à me lancer sereinement dans mon activité sur les 3 années suivantes.

Est-ce que j’ai eu de la chance ? Oui certainement.

Est-ce que j’aurai eu cette opportunité si j’étais restée chez moi à attendre mon certificat ? Certainement pas.

Une fois de plus, ne négligez pas la puissance d’un réseau. Si vous vous installez en libéral, il n’y aura pas d’équipe pour vous accueillir. Pas de manager pour vous former et vous aider à vous intégrer. C’est à vous d’aller créer le noyaux de collègues qui vous soutiendra et vous épaulera.

Le défi de la construction de réseau !

Pour vous aider à passer à l’action, je vous propose le défi suivant :

Rencontrer 1 nouveau contact pro par semaine pendant 1 an.

On récapitule les étapes :

  1. Faire la liste des toutes les disciplines qui pourraient être complémentaires de votre activité.
  2. Faire la liste des praticiens / structures qui pratiquent ces disciplines sur votre secteur.
  3. Contacter ces personnes pour découvrir leur personnalité et leur projet.
  4. Prendre des notes.
  5. Réfléchir à une synergie possible entre les deux activités.
  6. Rester en contact et prendre des nouvelles 2 à 3 fois par an.

Créer un blog sur le bien-être et parler de son métier

Pas besoin d’attendre d’avoir un SIRET pour se créer un espace de visiblité en ligne. Internet offre cette fantastique opportunité de pouvoir partager les sujets qui vous intéresent, que vous soyez formé ou non. Vous pouvez parler de sciences, de politique, de mode, d’actualités… Ddonnez votre avis sur tous les sujets qui vous passionnent car cela vous permettra de créer une communauté autour de ces sujets.

Vous êtes passionné de spiritualité, de cuisine, de randonnées sauvages ou encore de yoga ? Parlez-en. Construisez dès maintenant un espace de partage, même si vous êtes débutant sur le sujet. Cela vous apportera les avantages suivants.

Une communauté fidèle et déjà intéressée par ce que vous proposez

Vous allez fédérer une communauté qui sera intéressée par les mêmes sujets que vous (et donc qui sera probablement intéressée par vos futures prestations). En attendant, vous pouvez dialoguer avec votre communauté pour connaitre ses questionnements, ses problématiques, ses aspirations … Cela vous permettra de mieux répondre à ses attentes.

Une expertise dans le bien-être qui s’affine petit à petit

Vous allez apprendre en écrivant. Et oui ! Rien de mieux lorsque l’on est en apprentissage que d’écrire à propos de ce que l’on apprend. Cela permet de synthétiser ce qui a été compris, de le reformuler, de se l’approprier. Vous avez malgré tout peur de vous tromper dans ce que vous écrivez ? Dans ce cas précisez que vous êtes en apprentissage, et corrigez vos erreurs lorsque vous en prenez connaissance 🙂 Une fois de plus, gardez à l’esprit que les gens sont indulgents.

Vous allez gagner en crédibilité et construire votre réputation, car un blog permet de fournir une « version démo » de votre approche, de votre point de vue, de votre philosophie. C’est ce qui permettra à votre communauté de commencer à connaître votre travail.

Un revenu financier complémentaire… ou principal !

Vous pouvez commencer à gagner de l’argent avec un blog. Et oui ! C’est une découverte récente que j’ai faite, et si je l’avais su en amont, j’aurai démarré ce projet bien plus tôt ! Je vous invite d’ores et déjà à aller visiter la page de celui qui m’inspire sur le sujet : Olivier Rolland et sa formation Bloggeur Pro. Une autre école qui saura vous donner plein de conseils très utiles et gratuits est LiveMentor qui propose de nombreuses formations sur le sujet de la communication et du développement de projets.

Et aussi de grands moments de plaisir !

Vous allez prendre du plaisir ! Et oui ! Pour la majorité d’entre nous, la raison pour laquelle nous avons fait le choix d’aller vers un métier du bien-être découle avant tout d’une passion. Et le meilleur moyen de rester motivé par un projet, c’est de prendre plaisir à réaliser chacune de ses étapes. Plus vous prenez plaisir dans ce que vous faites, et plus l’effort nécessaire pour le réaliser sera minime. En écrivant sur votre passion, vous alimentez votre propre feu intérieur 😉

Vous êtes convaincu ? Alors c’est parti ! N’attendez plus pour démarrer votre projet !


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